Je m'appelle DOUI, et j'ai un frère jumeau qui s'appelle DouÏ aussi (mais lui, avec un "tréma"sur le "i"). Nous sommes les "doudou" de Vincent. Les autres enfants n'ont qu'un doudou, mais Vincent, lui, en a deux. Probablement parce qu'étant très curieux et intelligent il est allé un jour fouiner dans les placards et il a trouvé mon frère jumeau avant que je ne sois perdu.

Hier au soir, Athos est venu nous dire, que s'il ne mangeait plus depuis hier, c'est qu'il était tombé amoureux de la petite boxer Athéna rencontrée la veille; il venait de recevoir  un mail de sa bien aimée,  qui lui donnait RV dans une petite crique de Marseille, aujourd'hui. En tant que "cadre"  il lui restait des journées de RTT à prendre avant que les nouvelles lois Sarkozy entrent en vigueur, aussi, après accord avec Papy François, il a pris sa journée, et m'a confié la rédaction de l'article d'aujourd'hui.

Depuis une semaine, nous étions tranquilles dans un placard, ignorés de Vincent qui ne discutait avec ses confidents (mais aussi ses subordonnés, que nous sommes) qu'une heure par jour au maximum. D'habitude il se vengeait sur nous, de devoir obéir aux adultes, et il passait son temps à nous donner des ordres, et à nous mettre au piquet, plus que de raison.
Aussi Marseille, pour nous, c'est les vacances.

  
J'ai surpris mon jumeau en extase devant une photo de Polynésie, dont il rêve. Il est amoureux d'une belle orientale, Nath, (qui, elle est le "doudou" d'une petite fille: Jade), et il voudrait l'amener au bout du monde pour lui prouver sa flamme. En attendant ils rêvent l'un de l'autre chacun dans leur placard. Quand il m'a vu me mettre devant le clavier pour rédiger l'article du jour, il m'a promis de m'aider.

Vincent a voulu faire un puzzle ce matin, mais il lui manquait une pièce. Avec l'aide de Mamichou il a découpé dans du carton le morceau manquant et l'a peint .

  
  Avant                                                                       Après

Pour être sûr de ne pas le confondre avec un autre puzzle, le recto a également été peint par Vincent.

La fin de matinée a dû être un peu dure, et j'ai sûrement raté un épisode car je n'ai entendu que Mamichou gronder, et Papy François dire qu'il n'y aurait pas ce soir "Elastique" et "manège" mais seulement l'un des deux, et encore sous condition que le début d'après-midi se passe bien.

ça a marché, car Vincent a été bien sage toute l'après-midi.

Il a même joué tout seul 10 minutes avec son sceau, sa pelle et son râteau, au point que Papy François l'a cru malade. Mais non, il était seulement concentré sur son activité, et ne voulait surtout pas rater les sauts à l'élastique.
Eh, oui, durant 1h il y a eu des nuages sur Marseille, c'est pour cela que les photos sont sombres !

Je suis venu lui annoncer ce soir que dans "2 dodos" (soit dans 2 jours) ses parents viendraient le retrouver. Aussi, afin de me remercier, il m'a sorti du placard, m'a pris dans ses bras, et nous avons dormi ensemble. Ne sommes-nous pas attendrissants ?

A suivre

Je passe sur la matinée de ce matin, qui n'a été riche que d'un seul événement : le croisement furtif d'une magnifique petite femelle boxer: Athéna, dans les collines de Marseilleveyre. J'ai eu juste le temps de lui donner mon adresse email perso: athos@barettefamily.fr et déjà nos maîtres respectifs nous entraînaient vers des aventures qui n'étaient pas les nôtres. Dommage, mais j'espère qu'on va pouvoir bientôt "tchatter " tous les 2 sur Internet.

À midi Mamichou voulait faire comme accompagnement d'une belle tranche de veau, du Tragopogon  porrifolius. "Ques aco", me direz-vous ?

Il s'agit d'une plante herbacée de la famille des Astéracées , du genre Tragopogon, cultivée pour sa racine riche en inuline.

Pour ceux qui n'auraient pas trouvé de quoi il s'agit, en voici la fleur (la photo de la racine, c'eut été trop simple)

Mais Vincent allait-il aimer une racine au nom aussi rébarbatif ?  Papy François l'a rebaptisée "frite blanche". Vincent, après avoir dit qu'il préférait les frites jaunes, mais reconnu qu'il n'avait jamais mangé de frites blanches, a accepté d'y goûter, et s'est régalé.
Avis aux parents.  

Je passe ensuite mon après-midi sur le lit (ou plus exactement sur l'oreiller qui est sur le traversin, lui-même sur le lit) pour guetter leur arrivée, clim mise pour être bien au frais pendant que les humains s'acharnent à bronzer sur une plage. Moi je suis assez bronzé comme ça, et j'ai enfin un moment de repos, car jouer avec Vincent durant 2h à passer la porte d'entrée munie d'un système de barrière automatique, et d'un péage, c'est un peu répétitif et exténuant à la longue.

J'ai vu les photos prises par le papa, mais je suis resté perplexe devant celle-ci:

Savez-vous ce qu'elle représente ? Pour moi, je pense à un déclic malencontreux du déclencheur de l'appareil photo de la maman que le papy François a du mal à maîtriser.

Puis le rituel de la récompense des efforts de sagesse de la journée; Aujourd'hui le choix s'est porté sur les voitures électriques.

Vincent a compris que plus la voiture était petite et légère, plus elle allait vite (tous les moteurs étant identiques); si sur la dernière photo,  l'arrière plan est flou, c'est  parce que la vitesse est grande.

Vincent a raconté son tour de manège, fait en compagnie d'un autre petit garçon et de son papa et il était fier de voir que lui montait tout seul sur le manège.

Quand j'ai entendu qu'il avait fait 34° cette après-midi à Marseille, l'eau étant à 24°, je suis finalement bien content que la plage soit interdite aux chiens.

Le "minot" a dû bien en profiter, car ce soir, pas de rouspétance, repas vite fait, bien fait, à peine 5 mn d'histoire (une du petit pois "piou-piou" qui s'était perdu sur la plage, puisée dans celles que le papa racontait il y a 25 ans à Philou et Alex sans oublier son filleul Vincent) et aussitôt dodo, écrasé sur son lit. Je sens que demain il va dormir longtemps. Je veille, moi !

A suivre

Ce matin, pour bien démarrer la semaine, j'ai souhaité amener Vincent se promener dans les collines de Marseilleveyre, sous la conduite de Papy François, car bien que je sache conduire le Touran, je n'ai pas le permis.

Nous sommes montés jusqu'à la fontaine d'Ivoire, c'est curieux car il n'y a ni fontaine ni Ivoire. En réalité c'était le nom de la ferme des VOIRE (vielle famille marseillaise) qui à force de la prononcer avec l'accent marseillais, est  devenu le nom d'aujourd'hui.

Nous croisons une petite chienne de mes amies régulièrement, mais cette fois-ci, sa maîtresse, Joëlle, qui est prof de yoga, avait perdu ses lunettes près du chemin de la fontaine, et nous avons pu tailler une bavette, chacun à notre hauteur, les chiens entre eux, les adultes également, au grand dam de Vincent qui n'avait personne avec qui discuter, et qui essayait de se mêler des 2 conversations. Nous pour ne pas gêner les adultes, nous n'avons pas aboyé, mais échangé seulement des regards complices.

Joêlle a expliqué toute l'histoire de ces collines qui ont abrités des gaulois, bien avant l'arrivée des phocéens. Comme j'aime bien connaître l'histoire des vielles pierres avant de faire un petit pipi dessus, j'ai bien écouté, puis je suis allé sur le site Interrnet: http://www.titidegun.fr/  voir l'histoire de la fondation de Marseille et du massif forestier de Marseilleveyre.  Merci Joëlle de nous avoir donné toutes ces infos; enfin, elle a retrouvé ces lunettes. Je suis sûr que le papa va potasser tout ça pour en mettre plein la vue aux amis qui viennent nous voir à Marseille.

A la fin de la ballade nous étions un peu fatigués, ce qui m'a permis une nouvelle fois de montrer que j'ai la plus belle langue de Marseille.

Vincent,  qui  aujourd'hui voulait être bien sûr d'aller au manège, a demandé à faire ses devoirs de vacances avec Mamichou, s'est bien tenu à table,  a redemandé des pâtes avec force, "s'il te plaît Papy François"  et autres "merci beaucoup Mamichou" sous le regard extasié des grands-parents.

Mais moi, si je me plante devant le placard pour avoir une ration supplémentaire de croquettes, même en faisant l'œil de velours, je n'ai droit qu'à : "Athos, tu as assez mangé, tu ne veux pas finir aussi enrobé que le papa ?". J'ai beau dire que moi, je ne bois que de l'eau, rien n'y fait. La vie est dure pour les chiens de garde.

Et, comme tous les jours, qui c'est qui va à la plage, pendant que je monte la garde ? toujours les mêmes. Vincent prend de l'assurance et monte debout sur les épaules du papa et a même appris à faire la planche, c'est vrai qu'il la fait bien, alors que moi je n'y arrive pas.

         


Puis jeu de frites et battement de pieds pour éclabousser tout ce qui passe à sa portée.

 

J'ai vu une photo que je garde précieusement pour la remettre un jour à ses amis lors de son enterrement de vie de garçon: tout nu sur la plage. Je ne pensais pas que les humains avaient d'aussi petits "zizi".  Pour moi, ça va bien, merci !

Chose promise, chose dûe: Vincent a fait de l'élastique et du manège, dans une belle mongolfière.

           





Et pour couronner le tout, le soir poulet-frites, et moi, croquettes.
Plus ça va plus Vincent va au lit de bonne heure (20h30) et plus il se lève tard (07h30).












Comme nous avons été sage tous les deux, j'ai le droit de venir écouter l'histoire du soir racontée par Mamichou, avant d'aller rédiger mon article du blog.


A demain,

A suivre…

Quand les parents dorment, c'est moi, ATHOS, le chien de garde rapprochée, qui veille sur la maison.

Aussi, quand j'ai entendu Vincent se réveiller vers 6h45 ce matin, je suis monté lui dire qu'il s'installe à sa table de travail, et qu'il fasse un beau dessin en attendant le réveil des adultes qui récupéraient de la  grosse journée de la veille.

A 7h30 Mamichou est allée voir où en était Vincent qui lui a montré les beaux dessins faits.

               

Pour faire honneur à tonton Alex qui va venir Dimanche déjeuner avec Carole, il a répété un air de musique de sa composition sur un instrument improvisé.
N'importe quoi, pour se faire mousser auprès des grands!  Vous me voyez avec ça sur la tête ?

Je suis quand même le plus fort, car pour la promenade des 2 km du matin (enfin 2 km, c'est le papa, moi j'en fait le triple) le petit a déclaré forfait en disant qu'un jour sur 2 c'était fatiguant et qu'il avait mal dormi. Moi, qui ne dort que d'un œil, je peux vous assurer que quand Vincent dort, il dort. Passons.

A 10h, j'ai assisté à une scène surréaliste: pendant que Mamichou faisait les courses, Vincent a demandé la permission de faire un petit repos et s'est allongé sur son lit, et … dodo,  1h.

Et encore plus fou, après le repas de midi, il a remis ça en disant que tout le monde devait aller faire la sieste pour être en forme pour la plage; un vrai fayot, mais je pense qu'il avait derrière la tête de montrer combien il était sage pour profiter des attractions post bain. Malin ce petit !

Ou alors, c'est qu'il prend exemple sur moi qui reste allongé derrière l'ordinateur du papa et qui suis aussi sage que beau (comme j'ai 4 chevilles, elles n'enflent pas beaucoup).

Grandiose: à 16h Vincent dormait toujours et il a fallu le réveiller; moi, je ne l'aurais pas fait: un enfant qui dort est un enfant sage (proverbe canin).

Aujourd'hui , enfin on ose me dire: "Athos, sois sage, (comme si je ne l'étais pas) on va à la plage, mais tu sais qu'on ne peux pas amener les chiens. Sûrement une loi de MAM qui n'aime pas les chiens. Je me contente donc de voir les photos prises, et là on n'est pas déçu : les parents sont encore plus gamins que les enfants. Heureusement que je suis là pour incarner la respectabilité des  Barette.

16h30: D'abord séance de crème solaire; nous, les chiens ça nous fait beaucoup rire.

              

 

Puis bain d'abord avec Mamichou, relax; puis sur les épaules de papy François avec plongeon final  dans l'eau.

        












Je n'ose pas vous dire qui a inventé le jeu suivant pour ne pas prendre un coup de pied aux fesses du papa.

Phase 1: On plante la frite, dans le sable.
Phase 2: On recrute une jolie partenaire pour Vincent (elle s'appelle Léa).

Phase3: on fait passer les 2 enfants sous la frite sans la faire tomber, le premier qui est passé à gagné ! (quoi, on ne le saura jamais)

Phase 4: J'espère que cette partie du règlement a été trouvé par Vincent (mais je crains le pire…) Toute la famille doit aussi passer sous la frite. Mamichou, a réagi la première en disant que tenant l'appareil photo, elle ne pouvait pas faire l'exercice, mais qu'elle se ferait un plaisir de prendre son "minet" lors de l'épreuve.

Et voilà le résultat. Comment peut-on ensuite obéir à son maître quand on le voit faire rigoler ainsi, toute la plage !

Vers 18h: petit tour de kart qui a séduit Vincent. Demain il ira sûrement plus vite et ne se fera pas pousser par le bolide derrière lui.









Puis 20 mn de toboggan, soit une trentaine de montée de rampe à 45° en s'accrochant à des plots en caoutchouc, puis descente à plat ventre ou sur le dos du toboggan. De quoi bien dormir le soir, enfin c'est probablement le calcul qu'on fait les grands parents.

  





Afin de ne pas être en reste et me faire distancer par Vincent comme N° 1 sportif de la famille, j'ai profité du bain du petit (cette fois dans la baignoire) pour m'entraîner dans une série de 110m haie.
On peut me voir dans les starting blocs (au passage, remarquez que je ne bouge pas tant que le coup de sifflet du départ n'est pas donné) puis je  m'élance en finissant par un saut de haie virtuelle au niveau du papa. Le tout répété 20 fois et, on comprend pourquoi, à la fin, je tire un peu (même beaucoup) la langue. 

Dîner calme ce soir car les femmes et les enfants sont "out of order" et j'en profite pour faire une dernière ballade avec Papy François, qui m'aide ensuite pour la rédaction  de cet article.

Demain sera un autre jour !

A suivre

Voici un bon moment que je ne vous avais pas donné de nouvelles.

Mais je vais reprendre la plume, maintenant que j'ai 3 ans et des nouvelles lunettes comme vous pouvez le voir.

Mon adresse email est toujours la même: athos@barettefamily.fr  et je lirais vos commentaires avec attention.

Malgré mes efforts je ne suis pas encore le chef du clan Barette, mais bien que je ne désespère pas, je suis un peu résigné. L'été étant bien installé à Marseille, on a de la visite régulièrement.

Aujourd'hui on attend mon copain Vincent qui partage beaucoup de choses avec moi: on a la même taille, et on aimerait que le monde soit à notre disposition. Les petits peuvent être de grands chefs (On a bien Sarkozy, et avant, on a eu Napoléon).

Aussi la famille est en émoi, car Vincent vient pour une quinzaine de jours.

A midi, ce 24 juillet, on sonne à la porte; comme dab, je suis le premier arrivé pour accueillir la Russel family: Nicole, Henri, Marie et Vincent.

   
C'est la fête, car c'est l'anniversaire de Nicole.

J'arrive pour souffler la bougie, mais je suis devancé par Vincent. Courrait-il plus vite que moi ?

 



Vincent à la chambre avec le balcon et on lui a donné "ma" table basse sur lequel je mets d'ordinaire mon PC portable. (Je vais donc m'installer dans la salle informatique avec le Papa). D'emblée Vincent veut faire bonne impression et se met à faire des dessins pour toute la famille en se donnant l'air inspiré.

Un peu "fayot" quand même. Dès demain, je vais lui montrer comment on fait des "athosseries".

Les adultes font ensuite leur petite sieste, ça j'aime bien la faire avec eux.

Puis les antibois repartent sur le coup de 17h, et je vois les sacs et les serviettes de plage qui se garnissent.

Je déteste quand Papa François (que curieusement Vincent prononce Papy François) me regarde dans les yeux et me dit sur un ton mielleux: Tu es un bon chien, tu gardes la maison; nous, on va faire des courses; et c'est toujours la même chanson, ça manque d'imagination. Je le sais bien, que la plage est interdite aux chiens, il suffit de le dire une fois. Enfin, je leur laisse croire que je suis dupe de leur stratagème. Je vais en profiter pour regarder 30 millions d'amis, il paraît que la levrette de Carla  en sera la vedette, elle vient faire la promo du disque de sa maîtresse, car les ventes n'arrivent pas à décoller.

Au retour des "courses" qu'est-ce que je vois sur l'écran du PC de maman Michou (Vincent se contente de contracter son nom en Mamichou, on voit qu'il est encore petit) 2 photos du papa François, (toujours aussi enrobé malgrè le régime qu'il dit faire),  et de Michou avec Vincent au bord de l'eau. Je vous fais juge:
 

   

Et pour donner le change et me faire croire q'ils venaient de Carrefour, ils sont rentrés avec 2 pizzas.

Moi, ça faisait 2 jours pleins que je n'avais rien mangé, et quand j'ai voulu aller dans la poubelle récupérer les bords des pizzas que Vincent n'avait pas voulu manger, et bien devinez ce qui est arrivé:

Comme dab, j'ai reçu une fessée. Ya pas de justice dans cette meute.

Enfin demain sera un autre jour !