Dernier jour plein de Cécile avant son retour à Toulouse.

Super: elle a voulu m'accompagner dans ma promenade matinale, et a voulu monter jusqu'au village gaulois.

J'aime bien car c'est l'une des plus longue promenade; il faut d'abord monter jusqu'à la fontaine de Voire (voir articles précédents, sans jeu de mot) et ensuite prendre un tout petit chemin sur 200 m.

Il est un peu escarpé et je peux montrer à tous que je suis champion d'escalade; je fais ainsi 10 fois la navette entre le haut et l'endroit où se trouvent les malheureux bipèdes qui soufflent comme des phoques.

Arrivée en haut, ça sent encore le brûlé,



mais les dégâts ne sont pas très importants.

Les arbres sont noircis et quelques broussailles ont brûlé, mais cela reste superficiel. Un bon coup de pluie et au printemps tout va repartir. Merci les marins pompiers d'être intervenus aussi vite avec les moyens appropriés.

Le retour est plus dangereux que la montée car il faut faire attention de ne pas glisser sur les petits cailloux. Cécile a fait tout doucement pour ne pas traumatiser sa cheville convalescente.

Je sais que si je me tiens bien durant la promenade, j'ai droit à une petite gâterie à la fin du circuit.
On rentre alors par "mon" petit chemin où il y a un endroit spécial, mi terre mi sable.














Je commence par gratter un peu la terre, et je me roule dedans, sur le dos en me frictionnant la colonne vertébrale. Le "pied". Qu'est-ce que ça fait du bien. Imaginez que vous avez un(e) ami(e)  qui vient vous masser délicatement les épaules et le dos. C'est bien bon !

Cécile a mis ce matin un ticheurte (non, il n'y a pas de faute, c'est comme ça que l'Académie Française écrit le mot tee-shirt) noir pour faire ressortir le beau collier qu'elle a réalisé à la Colombe (à l'annexe plus exactement) .











Puis comme "dab" plage, l'après-midi. J'ai bien rigolé en voyant la photo de Cécile juchée sur une orque prêtée par une copine de rencontre.

La photo n'est pas due à un effet spécial, mais comme le papa avait oublié le petit appareil photo, c'est avec son téléphone qu'il l'a prise, mais il a voulu faire du zèle en tripotant le réglage de la balance des blancs, comme sur son "bazooka" . Le résultat est plutôt curieux. Du bleu partout, impossible à corriger, même en passant par tous les logiciels de retouche à sa disposition. La prochaine fois il restera en réglages automatiques, ce sera plus sûr.

Ce soir j'ai revu Bengie, mais il y a eu un petit accident.

Je préfère vous le raconter moi-même avant qu'il ne soit déformé par la cafteuse que nous hébergeons.
Sur le banc où s'installent les maîtres des chiens pour deviser pendant que nous jouons, un petit chien est venu lorsque j'arrivais et a marqué son territoire d'une ridicule pisette de quelques gouttes. En plus c'était le genre de hot-dog sur pattes, qui n'est pas un habitué de nos réunions.

J'ai donc pris ça pour de la provocation, et je suis allé faire un "énorme pissou" pour le recouvrir. Hélas, entre temps le maître de Bengie s'était assis sur le banc, et alors que je regardais tendrement Bengie, j'ai mal calculé la trajectoire de mon jet et j'ai entièrement trempé le beau pantalon rouge de ce monsieur.

Heureusement, il est comme Alex, musicien,  et ne m'en a pas voulu.

Je crois bien que les intermittents du spectacle, sont à part, leur musique et  leur art passent avant leur condition matérielle. Dommage qu'ils aient une ministre aussi " schtroumphette". C'est vrai qu'elle est à l'image de l'intérêt que porte notre président à la Culture.

Demain, je fais mes valises pour Toulouse, et les grands espaces de la campagne Grépiacoise.

A suivre …

On aura tout vu, mais ça alors, voir de mes propres yeux le papa commander un menu "Best of" et avaler un Burger bacon, je n'en reviens pas encore. Qu'a-t-il fallu comme enchaînements de circonstances pour en arriver là.
Je résume: C'est la faute du Mistral (pas le poète, le vent).
Pour une fois,  je ne suis pas resté garder la maison et je suis parti ce samedi matin avec Cécile, et les parents récupérer Alex qui devait arriver, par ferry, à Toulon en provenance de Rome, à 12h30.
On en a profité pour aller voir Rosine, la copine d'enfance de François qui venait d'emménager à côté de Toulon, à Ollioules. Joli village provençal, plein de charme, et maison de caractère superbe. Mais le plus intéressant est que leur voisin possède une jolie chienne boxer. Bien sûr, elle à 5 ans et donc plus d'expérience que moi, un peu ronde, mais des yeux coquins qui pourraient me faire momentanément oublier Athéna.  Notre système de vie est beaucoup plus évolué que celui des humains, car n'ayant accès, ni à la mairie, ni à l'église, on n'est pas tenu de n'avoir qu'une seule compagne.
Raison de plus pour revendiquer le rôle de chef de meute. mais je sens que j'ai de la concurrence. Cécile veut toujours me sortir en laisse et toutes les 3 mn elle me dit: Assis. Keep cool, ma chérie, "be relax" sinon je vais penser que tu te laisses aller à des penchants dominateurs.



























En revanche le petit chien de Rosine a la tête près du bonnet. Ayant une petite faim, j'ai discrètement laissé traîner ma langue dans sa pâtée, juste pour goûter. Du haut de ses 30 cm, il m'a sauté dessus et a failli me mordre. Ces minots, ça n'a aucun respect pour les grands !
Arrivé pile à l'heure à la gare maritime de Toulon, on nous a indiqué que seuls les bateaux en provenance de Corse y arrivaient, et que pour la ligne Rome-Toulon la gare était à 20 Km à Sanary.
Grâce au GPS on savait qu'à cause du fort mistral, le bateau aurait 1h de retard.
Finalement, le temps de débarquer, on a récupéré Alex et son saxo à 14h30, à 50 Km de Marseille. Comme personne n'avait mangé et qu'Alex devait être chez lui à 15h15, la seule solution était le MacDo devant lequel on passait. L'honneur de la famille est sauf, car, stoïque, Alex a boycotté l'enseigne et a préféré attendre le soir pour manger (il devait animer un mariage). il faut dire qu'il avait pris son petit déj à 11h30








La photo du papa mangeant chez MacDo est un tel scoop qu'il est inutile de rajouter d'autres photos, si ce n'est afin d'en atténuer l'horreur, de mettre celle de Cécile dégustant élégamment une  "Deluxe Potatoe".

Note: Philippe s'est déjà porté acquéreur des 2 verres Coca-Cola offert par MacDo !











Sur le chemin du retour Alex a photographié ces dames, qui servent de co-pilotes au papa, en pleine action. J'attends qu'il m'envoie cette photo pour la publier !

Puis la journée, s'est poursuivie par une virée à la plage de 16h à17h30 et une belle balade dans les collines, car le mistral soufflait moins.

Cécile est arrivée ce soir à atteindre l'interrupteur, pour éteindre la lumière, avant de sombrer à 20h45 dans un gros dodo réparateur.

à suivre...

Que de voyages en une seule journée.

C'est curieux: Mes 30 kg font davantage de bruit en montant l'escalier à 4 pattes (soit 7,5 kg par patte) que les 36 Kg de Cécile sur 2 pattes (soit 18 kg par patte). Le matin elle se réveille un peu avant 7h et il faut que je tende l'oreille pour l'entendre se déplacer dans la maison. Elle doit avoir un "truc".

Le papa lui "réfléchit fort" (le terme de ronfler ne doit pas être prononcé devant lui si on ne veut pas le voir de mauvaise humeur toute la journée).

Mamichou se tourne et se retourne dans le lit, avec la légèreté d'une crêpe bretonne.

Cécile est depuis longtemps sur Internet, pour préparer son entrée en 6^ème (enfin, c'est ce qu'elle m'a dit, mais je pense qu'elle préfère des sites plus ludiques, de jeunes filles).

A 8h tout le monde (enfin, les parents, qui représentent le "monde") pense que le jour se lève, et s'ébroue en se demandant mutuellement s'ils ont bien dormi. Comme les anglais qui disent "How do you do" personne n'attend de réponse, et la journée peut démarrer.

J'ai un rencard ce matin avec la petite chienne d'une jolie promeneuse du côté de la Fontaine de Voire (dans les collines de Marseilleveyre, pour les lecteurs distraits) et donc, quand Cécile a proposé a tonton François d'aller voir la fameuse fontaine, berceau de Marseille, j'étais tout émoustillé.

Après une belle ballade de 4 km (moi, j'en fais 10 durant ce temps), retour à la maison et préparation du scooter MP3 sur lequel Cécile va aller se balader avec son grand tonton.

 Au programme: arrosage des plantes chez tonton Alex, c'est sympa, avec tous les tableaux de musiciens au mur et un vrai studio d'enregistrement.

Puis direction le Vieux Port pour aller chercher des dorades royales (Cécile m'a dit avoir été impressionnée car elles bougeaient encore). Évidemment elle n'a pas résisté au plaisir de ramener des coquillages en souvenir pour ses frères.

Puis arrosage des plantes chez Carole, l'amie d'Alex.

Le papa est resté baba devant la cage d'escalier, car l'ascenseur étant en maintenance, il lui a fallu monter les 9 étages à pieds, et bien sûr les redescendre.

 
De la terrasse de Carole on a une superbe vue sur la baie de Marseille.

Et là, une fois arrivé en bas, Cécile qui est pleine d'humour lui dit en remontant sur le scooter.

Dis François, j'ai oublié mon blouson chez Carole; je pense que Mamichou sera très contente quand tu vas lui dire, que pour muscler tes abdominaux,  tu as monté 18 étages et redescendus autant ! Je vois d'ici la tête du père François !

C'est pas tout ça, mais à midi, j'ai droit à ma sortie. Je trouve que sans avoir mangé de galettes St Michel, le papa manquait de dynamisme pour me faire sauter.

L'après-midi, je l'ai passée sur le lit, bien au frais, pendant que tout ce petit monde partait à la plage. Cécile m'a raconté quelle avait fait la traversée des 200 m de la plage à la jetée avec le papa, en se faisant remorquer (c'est-à-dire en s'accrochant autour du cou du tonton François) juste sur 2 fois 25 m !

A 17h tout le monde est rentré et Cécile est repartie en leçon d'équitation avec le papa et moi-même.

Je suis resté dans la voiture au début afin de ne pas perturber la leçon. Dommage, j'aurais bien joué avec "Cartouche" le cheval de Cécile, bien qu'il me fasse un peu peur. C'est grand un cheval, mais est-ce que ça veut devenir aussi chef de famille ? Faudra que j'aille voir ça sur Wikipedia !

Cécile a fait du trot et du galop, et le papa en a profité pour faire quelques photos.

Heureusement qu'il n'a pas oublié ma promenade de fin d'après-midi, ni celle du soir avant d'aller au lit. Mais il n'était pas dans une grande forme et elles n'ont duré que 20mn avec tout juste un petit kilomètre chacune au compteur.

Quand je serais le chef de la famille je ferais comme Philipe LUCAS quand il entraînait Laure MANAUDOU : 20km de natation par jour, pour tous, afin d'échauffer les muscles et après ça, un petit marathon !

Moi, je me sens d'attaque, mais à voir le tonton François se préparer avant d'aller au lit, un gros cachet d'aspirine effervescente, je vais remettre cette proposition à plus tard.

A suivre…

C'est par peur des enlèvements des brigades rouges italiennes qu'Alberto BRUNI, riche industriel turinois et compositeur de talent, sa femme Marysa, pianiste, et leurs trois enfants (dont Carla) émigrent en France au début des années 1970.

Fièrement dressée au-dessus de la falaise, à l'endroit même où les Commandos d'Afrique débarquèrent, en 1944, pour libérer la Provence.

Situé sur la commune de Bormes-les-Mimosas, le Fort de Brégançon se dresse sur un piton rocheux de 35 mètres d'altitude.

Au XIème siècle, le château de Brégançon et son territoire appartenaient aux vicomtes de Marseille

Les vicomtes de Marseille vendirent ensuite le château de Brégançon, dont dépendait le fort, à la Communauté de Marseille. En 1257, Brégançon intégra le royaume de France,

Bonaparte s'intéressa au fort peu après la reprise de Toulon, où il s'arrêta. En l'an VII de la République, il fit réparer et améliorer le fort. Il le dota d'une artillerie imposante.

Pendant la Première guerre mondiale, le fort fut occupé par une petite garnison, puis déclassé en 1919. L'Etat loua ensuite le fort à différents particuliers dont le dernier en date fut M. Bellanger, sénateur et ancien ministre de la Marine de la IIIème République. Trouvant le fort dans un état de délabrement complet, M. Bellanger le restaura et l'aménagea en lui conservant son aspect extérieur primitif. Le bail de M. Bellanger ayant expiré en 1963, l'Etat reprit possession du fort.

Le 25 août 1964, le Général de Gaulle, venu présider les cérémonies du 20ème anniversaire du débarquement allié en Provence, vint coucher à Brégançon,

Par arrêté du 5 janvier 1968, le Fort fut affecté à titre définitif au ministère des Affaires culturelles pour servir de résidence officielle. Le Président Georges Pompidou et son épouse y séjournèrent à plusieurs reprises.
Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac se rendaient régulièrement à Brégançon avec leur épouse.

J'ai lu l'article d'hier, pondu par les frères Doui & Douï, c'est pas mal ; je vais les prendre en CDD durant 1 an (vu ce qu'ils mangent, ça ne devrait pas me coûter trop cher) pour me remplacer quand j'irai voir ma fiancée Athéna.
Imaginez ce que sont les relations amoureuses entre deux "boxers", qui n'ont ni problèmes de Sida, ni pannes sexuelles, ni deux millénaires de civilisation judaïco-chrétienne, les empêchant de s'éclater comme ils en ont envie.
J'ai passé une "folle journée" (comme on dit à Nantes). Aussi, ai-je repris mon service ce matin, de bon poil (et j'en ai à revendre).


7h30 : Les parents dorment et Vincent s'éveille doucement.
Nous allons tous les deux dans le bureau de Mamichou, et je propose à Vincent un nouveau jeu. Pour avoir son attention, c'est simple, il suffit de prononcer des mots-clés comme  : "nouveau" et "jeu".
A éviter "Va jouer tout seul", car on débouche sur le début d'une spirale infernale, et je ne tiens pas à en faire les frais, si ça réveille les parents. Comme partout, c'est toujours l'aîné qui se fait gronder.
Le nouveau jeu consiste à changer l'usage des stylos-feutres de couleur, et à en faire de grosses allumettes pour dessiner des figures par terre.
Mamichou a trouvé ces assemblages particulièrement réussis, certains représentaient des surfaces géométriques (carré, rectangle, triangle,, etc...)




Pendant ce temps là, le duo infernal des jumeaux Doui & Douï coinçaient "la bulle" sur le lit de Vincent. "Heu-reux" ; surtout parce que Douï, (celui qui est amoureux de Nath.) avait reçu par MMS, une photo de sa chérie.






Pendant que le papa allait au Vieux-Port chercher un superbe loup de 2 Kg, pêché la veille, j'ai surveillé Vincent faisant de la trottinette. Il m'a expliqué qu'il avait fait, la veille, de l'élastique pour s'envoyer en l'air ; je n'ai pas bien compris, car, que ce soit au sens propre ou au sens figuré, je n'en ai pas besoin (de caoutchouc) : je saute haut, à la seule force de mes muscles.


Et tout d'un coup, il m'a planté là, en disant : les Doui & Douï ont besoin de sauter avec moi. Il est revenu avec eux et les a fait tourner en rond, tellement vite que j'en ai perdu le souffle.
La température étant constante à 34 °, toute la famille a décidé de partir à la plage à 16h.
Tant que j'ai droit à la clim et au lit, ça va. Je l'ai bien fait voir, en ne touchant pas à la télécommande de la télé, pourtant laissée en évidence sur la table.
A la mer, belle séance de jeu de lancers de ballon tenu entre les pieds de Mamichou, et qui jaillit en l'air faisant à chaque fois rigoler Vincent; Ah, ces jeunes, un rien les amuse !

 

Le petit Vincent à l'air d'être comme son papa et Papy François : il aime la F1.
Au volant de sa Ferrari, il a doublé tous les autres concurrents, pourtant plus âgés que lui.




Ce soir, Mamichou lui a annoncé que "dans 1 dodo"  (pour ceux qui ne vivent pas au contact d'un enfant je décode :"dans 1 dodo", ça veut dire demain)  ses parents allaient venir.
Réponse immédiate : "Ah, non alors, je ne veux pas partir". Mais quand on lui a expliqué que Philou et Delphine venaient et restaient avec lui une semaine à Marseille (c'est-à-dire une petite éternité), il a voulu montrer qu'il était un enfant exemplaire, et est allé se coucher à 19h40 (si, si , foi d'Athos !), ce qui fait qu'il s'est endormi avant 20h, après avoir écouté la traditionnelle histoire du soir.
Quant à moi je vais partir demain, épuiser mes journées de RTT, au Fort de Brégançon, puisque Nicolas lui préfère la villa de Carla, au Cap Nègre (espérons que, comme dit "le Canard Enchaîné", Brice Hortefeux n'aura pas expulsé ce dernier).
Athéna, a un cousin, qui est chien de garde au Fort,et qui lui a réservé une niche d'amis.

Je pars l'esprit tranquille, car je sais que vous retrouverez les aventures de Vincent sur son propre blog : "le Cocomag".

P.S. : les nouveaux lecteurs qui voudraient avoir l'adresse de ce site n'ont qu'à m'envoyer un courriel.