Il y a tout juste 2 semaines que mes maîtres sont rentrés de leurs vacances andalouses.

J'ai passé 15 jours au Club Med des Escloupiès, hébergé chez mon copain Galileo.

Un temps idéal, pour nous !

C'est pour ça que les humains appellent ça: Un temps de chien.

Mais, c'est entre 15° et 18° C avec du terrain "souple" (comme disent les turfistes) qu'on s'éclate le plus dans les champs de blé en faisant des dérapages contrôlés (ou pas !).

A leur retour, nous nous sommes tous les 2 précipités pour leur faire la fête.

Nous avons appris à Monette à arbitrer un match de "tir à la corde", mais elle n'a jamais pu dire qui de nous deux avait gagné !

Pour l'arrivée de l'été, j'ai retrouvé mon canapé sur lequel je ne fais plus de "chichi" pour m'installer.

Vu qu'aux Escloupiès , je ne me cachais pas pour dormir dessus, je fais désormais pareil à Marseille !

Comme on dit à la CGT et chez "SUD": on ne touche pas aux avantages acquis !

On voit que la chaleur s'est installée, car si vous vous rappelez, il y a 1 mois mon petit chemin de promenade derrière Décathlon, c'était ça:

Et aujourd'hui, ça ressemble à ça:

Les 2 cousins Vincent et Clément sont vraiment des minots, car au lieu d'économiser leurs forces, ils recherchent la complication, comme aller au fond d'une tranchée au lieu de rester tranquillement sur le chemin.

La construction de cabanes restera toujours un mystère pour moi.

On a parcouru nombre de km dans le massif de Marseilleveyre, à la recherche de modèles de gîtes, et au lieu de squatter l'un  d'eux, il faut qu'en plein soleil, ils transportent d'énormes branches pour faire leur "Sweet home" !

J'ai eu pitié, car ils recherchaient, en vain, un bout de bois pointu !

Je leur en ai confectionné un sur mesure.

Alors, on dit : "Merci, qui ?"

Le mois d'août a été fertile en événements.

En juillet nous avons reçu les filles, Cécile et Adeline.

Je me rappelle surtout d'une chose: dès qu'elles voyaient un objectif photo, c'était plus fort qu'elles, il fallait qu'elles se passent la main dans les cheveux.

Et pourtant, il n'y avait ni Brad Pitt, ni Justin Bieber (qu'elles trouvent trop jeune) à l'horizon.

Début août, ce sont les garçons Vincent et Clément qui les ont remplacées.

Mêmes balades, ce qui me va bien, car elles durent près d'une heure, et on va loin et haut.

Qu'ils sont mignons quand ils s'emmêlent ma laisse dans un buisson.

C'est à qui trouvera la bonne solution pour se sortir de ce mauvais pas !

Puis un peu de repos avant d'aller voir mon jeune copain Galileo à la Fondation près de Toulouse.

C'est dur d'avoir près de soi un jeune qui ne pense qu'à jouer; dans ce cas je fais celui qui dort, et je ne bouge plus.

Alors il se met au dessus de moi, et comme il agite frénétiquement sa longue queue de Golden Retriever, ça me fait  l'équivalent d'un éventail.

Nous avons profité de notre escapade toulousaine pour aller chez Josette et Robert à St Jory. 1 hectare pour courir, c'est le pied (ou plutôt, les pattes).

Grâce à ma copine Emmanuelle, ma véto préférée, je suis passé d'un régime de croquettes (c'est un peu sec) à un mélange de super croquettes et de boîtes, le tout hypo allergéniques. Et maintenant 3 repas par jour.

Finalement la vie tourne autour de moi:

- matin 9h: sortie entre 30 et 45 mn, puis repas

- midi 12h: sortie 15 mn, puis repas

- après-midi: grande sortie autour de 18h, puis repas

- soirée: 23h dernière sortie puis dodo dans le bureau devant les chambres sur un pouf douillet.

- vers 2h du matin quand tout le monde dort, j'en profite pour prendre mes aises sur le canapé lit (à côté de mon pouf) qui est quand même d'un autre confort.

- 7h30, quand j'entends que ça bouge dans la chambre des maîtres, je fais la couleuvre et je me laisse glisser sur mon pouf.

Elle est pas belle la vie ?

 C'est vrai qu'il ne me manque que 2 choses:

Que mes qualités de chef soient reconnues, et que quand il y a du poulet "à la Michou" fait par ma maîtresse, je puisse y goûter.

 J'ai failli réussir le 2ème point hier.

Notre ami Richard est venu réparer la fuite d'eau sous l'évier de la cuisine (voir le blog familial) car le papa est interdit de plomberie à la maison.

Pour cela, il a sorti la poubelle sous l'évier et l'a mise à l'entrée de la cuisine.

Un geste "pousse au crime" car elle contenait tous les reliefs et les os du poulet du repas de midi.

J'ai hésité longtemps (en fait je n'ai pas trop la notion du temps) et j'ai discrètement tiré la poubelle un peu plus loin tandis que Richard disait:

"Passe-moi la clé de 17, s'il te plaît"

Je suis donc allé sur la pelouse déguster tout ce qui restait du poulet.

 J'ai même recraché tous les noyaux des mirabelles qui avaient servi à la confection du clafoutis.

Seule erreur, repu, je me suis affalé dans mon gros pouf de la salle à manger (et oui, j'ai deux poufs, un en bas, l'autre en haut) en oubliant tous les Kleenex et autres papiers sur la pelouse.

 Une règle devrait être appliquée: On ne devait pas avoir le droit de crier et encore moins de donner une tape sur les fesses à un chien en pleine digestion.

Mais que fait la SPA ?

Le résultat ne s'est pas fait attendre: contrarié, j'ai rejeté tout mon bol alimentaire sur la moquette.

Pourtant, mes maîtres le savent, un boxer est un petit être sensible.

Comme savent le faire les enfants, j'ai promis que je ne le ferais plus !

Mais comme disait le grand Charles (pas De Gaule, Pasqua), les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

 Finalement, comme je vois qu'il y a une coalition afin que je ne puisse pas être le chef de la meute, je vais changer ma stratégie et me positionner en sous-chef !

Et qui sait, si petit sous-chef, ne deviendra pas un jour grand chef !

Le radoucissement de la température et l'arrivée du printemps ont un effet curieux sur les humains.

Vendredi dernier (25 février), après m'avoir dit:

"Tu ne bouges pas, tu gardes la maison, on va faire des courses" ce qui veut dire, en langage de chien:  "Nous, on va s'éclater, toi tu restes là".

Ils sont rentrés le soir et ont enfilé des déguisements curieux, après avoir fait une plongée dans le monde interlope du gothique nippon, tendance lolita.

Je suis allé sur leur blog " http://barette-family.over-blog.com pour voir de quoi il s'agissait.

Heureusement qu'ils ne m'ont pas ramené l'une des créatures croisées dans ce salon.

Ce soir, comme souvent le dimanche soir, j'attendais avec impatience les  Carolex qui viennent  dîner. 

Mais, grande nouveauté, à l'apéro, point de porto pour eux, ni pour la maman, ni de Whisky écossais pour le papa.

De nouvelles bouteilles ont fait leur apparition sur la table.

Maman Michou s'est découvert amatrice de Whisky … suédois, et le papa François a innové avec du Whisky … japonais.

Les traditions se perdent !

Et bien sûr moi, je suis au régime Sarkozy, c'est-à-dire à l'eau.

Le printemps qui fleure bon, je le reconnais à l'arrivée des pâquerettes, sur lesquelles j'adore faire des pissettes en visant bien  leur cœur, et aux bonnes odeurs de cuisine.

Petit à petit je gagne du terrain dans mon objectif de devenir "chef", et maintenant j'attends quand on me met les croquettes dans ma gamelle, qu'on y rajoute un peu de bouillon, un petit morceau de poisson ou de viande.

Alors quand je vois arriver un véritable poulet de Bresse AOC, de 2,5 kg  cuisiné "à la Barette" avec ses petites pommes de terre "rattes", ses haricots verts, et surtout cette belle sauce, je sais que j'en aurais un peu, à la fin.

Effectivement, avant le fromage, le papa se lève de table et décortique la carcasse en mettant de côté une petite louche de débris de poulet, en me disant: "Athos, ce sera pour toi, mais plus tard", puis il met la carcasse qui reste dans la poubelle et va se rasseoir.

Maintenant que j'ai 6 ans, je domine mes impulsions, et je raisonne de manière très cartésienne.

Si les petits morceaux sont pour plus tard, ça veut juste dire que la carcasse, c'est pour maintenant.

J'ai donc ouvert délicatement le couvercle de la poubelle, puis saisi le meilleur du poulet dans la gueule.

Bien sûr pour ne pas salir, je suis allé directement mettre le tout dans ma gamelle et commencé à déguster la volaille.

Le papa était occupé à faire savourer un très bon Corbières venant du domaine expérimental que l'INRA possède dans cette région (et offert par Marie) et tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde.

Puis un cataclysme s'est abattu sur moi: Viens voir ce que fait "ton" chien ! car c'est comme avec les enfants, quand il s'agit d'en gronder un, on parle de lui comme si le "propriétaire", c'était l'autre conjoint.

Et c'est à qui voulait m'enlever, pire que le pain de la bouche, le poulet de la gueule.

Ça  y est, je vais encore me faire engueuler, mais non, la maman dit":

Tu devrais le prendre en photo !

C'est à n'y rien comprendre, seule explication: les premiers effets du  printemps arrivent, et il faut en tirer la conclusion: quand je mange du poulet, j'ai droit à la photo.

Pour digérer, les humains prennent du café, et ce soir c'était fête: du Blue Montain de la Jamaïque récolté  sur la montagne Bleue à 2200 m d'altitude, et ramené de paris par les Carolex .

J'en ai gouté un grain tombé par terre: c'est quand même pas aussi bon qu'un carré de chocolat !

à suivre ...

Ce vendredi 28 janvier, mes maîtres sont partis avec des airs de conspirateurs.

Ils sont revenus, 3h après, avec 2 énormes plateaux contenant des dizaines de petits cylindres blancs et noirs, qu'ils avaient appris à confectionner auprès d'un maître sushi

.

D'habitude, c'est en revenant de Carrefour qu'ils ramènent des sushis, des makis et des "Californian Rolls".

Moi, dans la cuisine japonaise, je n'aime que le sashimi, car le poisson sans le riz, c'est encore meilleur !

Pour découper le poisson, moi j'utilise mes dents, le papa il préfère le couteau à sushi !

Lorsque vers 20h, j'ai vu arriver ma charmante voisine Alix, suivie des Carolex, j'ai compris que ça allait être la fête.

Apéritif avec des gâteaux au wasabi, et mes maîtres n'ont rien trouvé de mieux que de m'affubler du bandeau du papa, qui lui aussi, voulait faire japonais.

Je n'ai pas besoin d'accoutrement pour savoir manier le bâton (japonais ou pas).

Les tenues de Carole, d'Alex, ou celle d'Alix (ramenée de Tokyo), étaient vraiment superbes.

Belle soirée, tout le monde s'est bien régalé, sauf moi (j'ai eu droit tout juste à ma ration de croquettes).

Cette japonaiserie s'est terminée par la traditionnelle promenade du soir sur le boulevard Poméon (qui comme tout le monde le sait est une impasse).

Et là, surprise une magnifique petite femelle boxer, m'a fait de l'œil, et souhaitait que nous nous ébattions tranquillement pendant que nos maîtres bavardaient.

Pour ceux qui connaissent les talents de bazarette du mien, ça nous a laissé un bon quart d'heure pour faire connaissance.

Ma nouvelle copine, était intriguée de voir la tenue de mon patron avec ce bandeau de samouraï ceint sur son front.

Il n'était pas le seul intrigué, car son interlocuteur avait lui aussi les yeux fixés sur ce bandeau en se demandant pourquoi ce couvre chef, et quelle était l'inscription écrite dessus, alors que Carnaval est encore loin.

Mais en personne civilisée, il s'est bien gardé de poser la moindre question.

Il ne faut jamais contrarier les … originaux !!

Pour une fois, c'est moi qui vais poser cette devinette:

Que signifie le texte du bandeau ?

Indice: En janvier, c'est de rigueur.

Le gagnant pourra partager mon os de pot au feu (à peine rongé).

C'est encore et toujours Noël.
La différence entre les enfants et moi, c'est qu'on leur donne tous les cadeaux le même soir, alors que pour moi on attend que j'ai fini de jouer avec le premier, pour avoir droit au second.
C'est pour ça que je me dépêche de les transformer en puzzle le plus vite possible.
Chouette, un nouveau paquet venant du petit cousin Clément de L'Union

 

D'abord délicatement enlever le papier, puis s'attaquer à l'enballage plastique.

 

















Très joli ces pattes de chien dessinées.
On ne me laisse pas le temps de les admirer;
la maman me reprend mon jouet, joue avec nos invités Fa et Gérard venus de Bordeaux, et finit quand même par me le rendre en me le mettant dans la gueule.
Un seule balle pour toute la famille, ça fait peu.
Heureusement que je suis là, pour satisfaire tout le monde.
Je profite que le papa et Gérard lisent sur le canapé,

     



























pendant que FA révise son anglais et que la maman fait des effets de tricot en montrant la belle inscription basque "ADISHATZ" imprimé dans le dos.

   





























(Je suis sûr qu'il y a de nombreux lecteurs qui vont se précipiter sur le lien "Wikipedia" suivant: http://fr.wiktionary.org/wiki/Adishatz pour savoir ce que cela veut dire.

Quand ils auront tous finis leurs petites occupations, je leur ai préparé une belle surprise:
Un morceau de balle pour chacun:



















Elle est pas belle la vie ?