Mes deux opérations se sont bien passées hier mardi 25 sept.
Comme c'est la crise pour tout le monde, je sentais bien qu'avec mes bourses pleines, je faisais beaucoup d'envieux.
Afin de ne plus me faire remarquer, j'ai suivi les conseil d'Emmanuelle, (la plus douce de toutes les vétos de Marseille, et de surcroit très gentille avec moi) et je les ai faites dégonfler.
Me voici donc avec la bourse plate, comme la plupart des français.
Le problème c'est qu'avec tous les lavements que j'ai eu lundi, la veille de passer sur le billard, je continue à me vider régulièrement.
J'en demande pardon à tous, Christelle, Hélène, et en particulier à Tiffany, qui, avec gentillesse, vient me laver, nettoyer la cage et me mettre dans une autre toute propre.
Et ce n'était pas l'opération la plus sympa, ni pour moi ni pour elle.
Mais je me languis de mes maîtres.
Heureusement je connais le moyen de les faire venir.
En utilisant la même méthode que lors de mon retournement d'estomac, en juin.
Je fais la grève de la faim et de la pisette.
Christelle appelle alors le papa, qui aussitôt propose de venir me faire manger et de me sortir pour faire le tour du pâté de maison.
C'est comme ça que cette après-midi, j'ai eu une petite balade.
Coïncidence, sur la photo, on voit derrière moi, le SAMU et une voiture de police, c'était pour un accident impliquant le maître de mon voisin de cage.
Ce soir, pour ma dernière nuit ici, nous avons décidé avec mes voisins (en tout 2 chats et 2 chiens) de faire un concert: moi, à la basse, le braque, comme baryton, le gros chat jouant le ténor, et le petit chaton, le rôle du castrat. (c'est peut-être moi qui aurait dû avoir ce dernier rôle !).
Mais avant, j'ai appris à mes camarades de chambrée, une triste nouvelle:
J'avais une copine, Sensé, une adorable American Staffortshire (Amstaff pour les intimes) qui bien qu'en groupe 3, était d'une grande douceur.
J'ai trouvé en me réveillant ce matin un SMS qui disait:
Je vous adresse cette "léchouille" du paradis des chiens. Je me suis éteinte dimanche dans les bras de mes Maîtres.
Nous avons tous eu une pensée pour elle, et surtout pour ses maîtres, qui sont bien tristes.
But, "the show must go on" !
Demain sera un autre jour, et pour moi celui du retour au bercail, car mes maîtres vont venir, tous les deux, me chercher sur le coup de 10h.
Et je fais tout pour être en forme.